C’est avec le « Malaise dans la civilisation » que tout a commencé. C’est le nom d’un petit livre de Freud que mon professeur de philosophie avait mis au programme de son cours de terminale. J’ai donc 17 ans quand « apparaît » ma « vocation ». Elle est née bien avant mais ça je ne le sais pas encore… Ce qui est sûr c’est qu’à ce moment-là le chemin devient comme tout tracé. Je commence mes études à Nantes et choisis de les finir à Toulouse. Pourquoi Toulouse? Parce qu’à l’époque la psychanalyse y est largement enseignée. Mais aussi parce que je suis passionnée de Montagne et que j’ai besoin de vivre plus près des Pyrénées.
En 1997, je sors de l’Université avec un DESS (Master2) de Psychopathologie Clinique et j’ai tout à apprendre ! Je commence assez rapidement à travailler dans le secteur de l’addictologie à Toulouse. Cette expérience va durer 23 ans. Durant ces années j’ai eu le privilège d’accompagner des adultes, des adolescents, des parents, mais aussi des professionnels du soin et de la prévention.
Faites en sorte d’accueillir chaque nouvelle personne comme si c’était la première fois et comme si vous aviez tout oublié.
« Faites en sorte d’accueillir chaque nouvelle personne comme si c’était la première et comme si vous aviez tout oublié et tout à ré-apprendre », a été la recommandation d’un de mes professeurs. Durant toutes ces années, j’ai pensé à ce précieux conseil à chaque nouvelle rencontre. Cette posture me maintient encore aujourd’hui dans l’ouverture la plus sincère : professionnellement, intellectuellement et humainement. Chaque nouvelle rencontre est une expérience unique qui ouvre sur une histoire de vie singulière et permet de progresser, d’apprendre sur moi, sur la vie et de s’améliorer.
J’ai une immense gratitude envers toutes les personnes qui sont venues se confier à moi durant ces années mais aussi envers les collègues avec qui j’ai pu vraiment travailler.
La souffrance extrême de certaines personnes que j’ai accompagnées m’a amenée à devoir compléter ma formation en prévention du suicide. La découverte de ce champs d’intervention et les rencontres que j’ai pu faire alors ont transformé mon intérêt en un engagement nécessaire. C’est ainsi que j’ai participé à la fondation de l’Association de Prévention du Suicide en Midi-Pyrénées (PSMP) dont j’ai assumé la Présidence pendant 8 années. Aujourd’hui cette association poursuit son travail sous le nom d‘APSoc et je suis fière d’avoir contribué à son développement. Je reste engagée sur cette question en tant que formatrice et bien sûr en tant que clinicienne.
Animée par le désir de soulager mes patients et de les rendre libres et autonomes, je me suis ouverte à d’autres disciplines et techniques. Les neuro-sciences appliquées et la Sophrologie m’ont permis de renouveler ma pratique. Orientée par la Psychanalyse, j’accompagne les personnes à s’ouvrir à cette part d’eux-même qui est inconsciente. Ce qui est « non-su » a souvent un lien avec son histoire passée et ce qu’on en a fait. Avec la Sophrologie et les neuro-sciences, je m’attache à refaire une place au corps et à permettre à chacun d’ « élargir sa conscience » au présent. Ce travail passe par les émotions, les sensations et permet de s’ouvrir sur l’expérience de « sa nature ».
Et c’est justement en s’installant confortablement, dans mon nouveau lieu de travail que je propose à chacun de venir poser sa parole et avancer sur son chemin, avec moi.
Je vous invite, quoi qu’il en soit, à prendre le temps de me contacter.